Nuit d’hiver sur l’avenue d’Albigny
Les yeux d’Annecy
Se mirent dans le lac d’encre.
Le froid me saisit,
Glace mon torse et s’y ancre.
Solitude, qui m’étreint,
Allège un peu ton joug !
Mes efforts restent vains,
Tu vas me rendre fou.
Cette nuit s’est abattu
Le sceau du désespoir.
Pourquoi encore bats-tu
Mon cœur, dans le noir ?
Aux entrailles des astres
Le vide m’aspire.
Mon existence est un désastre
Regarde, enfant, ce qu’est ton avenir !
À défaut de vivre mes rêves,
De vivre… je rêve.
Guillaume Riou
Poème écrit en février 2008.
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