LE PALAIS DE L’ÎLE
La grise étrave est ancrée au chenal.
Les chemins d’eau la cernent de leurs bras luisants ornés de passerelles.
Tandis que sur le quai plus étroit qu’un balcon
La blancheur des lessives et des rondes faïences
Se pavoise de géraniums.
Mais si l’on franchit la coupée
De la galère pétrifiée,
On découvre dans la pénombre
La Savoie séculaire, artisane et lettrée
Et des richesses de Golconde.
Marcelle Morin, in Images du lac, 1963.
Poème cité dans Souvenirs d’Annecy, écrivains et peintres, de Georgette Chevallier et Alain Bexon
Laisser un commentaire