J’AVAIS OUBLIÉ LES PRINTEMPS
Avril, avril
Le jaune cru des forsythias
Sur le fond blanc des cimes
Le ballet lent, silencieux
Des parapentes
Sur les flancs du Lanfon,
Que cherchent-ils au ciel
Tous ces Icare heureux
Suspendus dans l’azur
Ivres de ciel
Comme des funambules
Et qui font leur miel
De la secrète alliance
Du vertige et de l’allégeance.
Paul Comte, in Pièces d’ombre, Ed. Jacques André, 2003.
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