ANNECY
Tu lisais des bouquins de Sade, lentement tu tournais les pages
Lente puissance qui crée ta cage, tu regardais toutes ces images
Devant les montagnes, les mirages du lac
D’Annecy, Annecy
Et ses étranges reflets de jade,
Comme y en a par ici, par ici
Et dans ton cœur tu cries ta rage
Mais ton cœur, c’est une marmelade due à tes affreux dérapages
Et tu n’en es jamais malade et tous tes amours d’hiver reviennent au lac
D’Annecy, Annecy
Mais tu es seul à part entière
Et je dis Dieu merci, Dieu merci
Oh mon ange, t’as plus de plumes que moi
Et tu chantes l’envers et l’endroit
Oh mon ange, j’ai mon enclume à moi
Et on flanche quand tu nous survoles tout bas
Et dans ton monde de mascarade, tu rendrais toutes les choses fades
Avec les hommes qui t’ont servi
Faux sentiments, pauvre parade
Et ça t’a rendu trop bizarre et tu es fan de lui, fan de lui
Pauvre de lui
Ça t’a rendu trop bizarre et tu l’es
Toute la nuit toute la nuit
Oh mon ange, t’as plus de plumes que moi
Et tu chantes l’envers et l’endroit
Oh mon ange, j’ai mon enclume à moi
Et on flanche quand tu nous survoles tout bas
Je pardonnerai tous ses langages
Avec une haine sans ambages
Dans une cour qui rit de lui
Avec une femme qui le maudit
J’hériterai de tous ses naufrages
Et je dis allez, allons y, allons y
Je partirai sans mes bagages
Allez, allons y, allons y
Devant les montagnes, les mirages du lac
D’Annecy, Annecy
Et ses étranges reflets de jade
Comme y’en a par ici, par ici
Devant les montagnes, les mirages du lac
D’Annecy, Annecy
Et ses étranges reflets de jade
Comme y’en a par ici, par ici
Véronique Sanson, chanson de l’album Longue distance, 2004.
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